Streetwear
Le streetwear est-il pour vous ? Passé 30 ans, le « street wear » est-il convenable ?
Propulsés des ghettos aux boutiques exclusives, les “panoplies” de la “Macadam culture” sont toujours d’actualité pour certains d’entre nous !
Elles sont aujourd’hui reprises par un jeune public vindicatif et font figure de reliques pour des quadras en manque de nouveaux modes d’expression. Ces looks rebelles et exotiques sont même appréciés de certains fils de famille nourris au lait frais et élevés aux sons de Grandmaster Flash & the Furious Five (http://fr.wikipedia.org/wiki/Grandmaster_Flash ) et autres NTM...
Nous serions tentés de renvoyer le Streetwear à un rayon musical et un mode d’expression urbain régressif( pour les skaters ), vindicatif, parfois agressif, violent pour les Bboys ; Ce qui n’est pas le cas. C’est aussi une dégaine !
Si la notion d’élégance et de “sexy” pour ces silhouettes-là est discutable, le streetwear a indubitablement introduit une certaine nonchalance, une aisance dans nos codes vestimentaires et des notes de couleurs stimulantes dans un paysage textile jusque là atone.
Le streetwear correspond-il à des revendications et aspirations actuelles ? Est-ce un mode d’expression et une Mode digne d’un homme de plus de 30 ans ?
Non, A priori ! En tout cas un total look relèverait d’une crise d’adolescence chronique, tardive; Que nous travaillons dans la musique, les arts graphiques ou scéniques !
Dans le cas où cette manière de se vêtir correspondrait à nos valeurs profondes, il faut savoir “distiller” !
Cela consisterait à épurer ces looks de tout aspect menaçant ou régressif en ne privilégiant que la dimension poétique et citadine ; comme peut le faire le slam (http://fr.wikipedia.org/wiki/Slam_(poésie).
Ce langage de rue, désormais mélodieux et subtil fait écho à des collaborations-Mode surprenantes comme celles de Marc Newson et G-Star ( www.colette.fr ) ainsi que celle de Malcolm Mc Laren ( en.wikipedia.org/wiki/Malcolm_McLaren )avec Supreme (www.sneakers.fr )…ou encore comme Yojhi Yamamoto pour Adidas avec Y3 ( http://www.adidas.com ).
Alors, même si nous admettons qu’un homme de plus de 30 ans doit se comporter en adulte, permettons nous de temps en temps des “récréations” avec des vêtements d’esprit street … à condition qu’ils aient un supplément de chic d’une part, et qu’ils n’aient aucun logo ostentatoire d’autre part. Prenons soin d' éviter les volumes Oversize” qui abîment notre corps dans les méandres de tissus et préservons nous de “décolletés plongeants” ( vue sur nos sous vêtements ). Ainsi nous ne passerons pas pour des “racailles”, ou des “adolescents “
Aujourd’hui les tissus pour vêtements masculins urbains sont précieux ( laine de soie pour les blousons façon “bomber” chez G-Star par Marc Newson... ), les gammes de couleurs font oublier la grisaille de nos uniformes urbains( Malcom Mc Laren pour Supreme ) et les volumes sont désormais bien plus fashion et élaboré ( Y3…).
Si nous envisageons, un jour d’hallucination d’aller au bureau (sous réserve de flexibilité de notre cadre professionnel) avec une de ces pièces, bref en « streetwear » faisons preuve de Style et associons les avec justesse pour ne pas nous retrouver à la rue …
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